ACCALMIE sur les Marchés
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ACCALMIE sur les Marchés

Les marchés, qui avaient été fortement affectés par le résultat du référendum britannique du 24 juin, se sont repris. Certes dans un premier temps, les incertitudes sur la mise en place d’un nouveau gouvernement et la gestion de la sortie de l’Union Européenne avaient découragé les investisseurs et provoqué des sorties intempestives sur les fonds immobiliers anglais.

London Stock Exchange

Mais les banques centrales, tant en Angleterre qu’en Europe, se sont employés à rassurer les marchés en leur garantissant l’accès aux liquidités. Alors même que l’inflation reprend corps avec la stabilisation du prix de l’énergie et la hausse des prix alimentaires, les taux d’intérêt réels (déduction faite de l’inflation) sont négatifs et constituent une vraie incitation à la consommation et à l’investissement. On constate d’ailleurs que la consommation est le principal moteur de la reprise conjoncturelle en Europe et un vrai soutien aux Etats-Unis.

D’autre part la mise en place plus rapide qu’escomptée d’un nouveau gouvernement en Angleterre a été bien accueillie, quand bien même la tâche qui lui incombe tant dans la négociation avec l’Union Européenne que dans les relations avec l’Ecosse et l’Irlande du Nord s’avère bien lourde. La réaction des marchés avait poussé la baisse des taux d’intérêt à des niveaux encore jamais atteints et l’assentiment des banques centrales les ont maintenus à ces bas niveaux que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis.

Dans les pays émergents, la crainte que pouvait susciter l’éventuelle hausse des taux d’intérêt aux Etats-Unis se dissipe et laisse place à un regain d’optimisme nourri par la reprise des matières premières. En effet la stabilisation en Chine avec une croissance qui se maintient à un rythme de l’ordre de 6,7% se traduit par une reprise du prix des matières premières.

Cette confiance accrue est tempérée par les craintes suscitées par les actes de terrorisme et les courants populistes qu’ils alimentent. Au plan financier, la situation du secteur bancaire en Europe et particulièrement en Italie reste problématique en raison de l’accumulation de créances impayées. Les modalités de recapitalisation de certaines banques restent encore indéterminées. Le secteur bancaire européen est déprécié en bourse (-30% depuis le début de l’année) et pèse donc sur les indices boursiers.

Conclusion et avis Herez Israël

Les incertitudes créées par la situation inédite des taux d’intérêt et par les risques politiques incitent à la prudence, sans pour autant négliger le potentiel offert par les actions européennes et les actions émergentes. Pour ce faire nous arbitrons une partie des fonds patrimoniaux vers des stratégies flexibles et des stratégies à forte dimension tactique. Notre portefeuille modèle diversifié a une volatilité de 5,76 sur un an, soit le quart de la volatilité du CAC40.

Evolution des portefeuilles de référence depuis le 1er janvier 2005.

Evolution des portefeuilles depuis 2005


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